par Adnan Khan
article original en anglais
http://www.khilafah.com/index.php/concepts/political-concepts/12934-deciphering-turkeys-model-of-government
Le printemps arabe signe la fin des systèmes de gouvernance dictatoriaux et autocratiques qui règnent sur le monde musulman depuis la Première Guerre mondiale. Ces régimes de tyrannie furent mis en place au Moyen-Orient bien avant que les Moubaraks et Ben Alis arrivèrent au pouvoir. Durant la plupart des cent dernières années, l’Occident a soigneusement mis en place un status quo politique fondé sur leur intérêts. Avec l’échec de leurs vieilles politiques coloniales, les puissances occidentales ont tournés leurs attentions vers l’exportation des valeurs occidentales telles que le démocratie et la liberté vers le monde musulman.
Les soulèvements dans le monde musulman ont démontrés que les vieilles idées d’apathie politique et de manque d’ambition politique du monde musulman étaient en fait des mythes. La question n’est plus de savoir si le Oumma désire un changement mais plutôt quel type de changement désire-t-elle. Des questions comme “Par quel système la Oumma désire-t-elle vivre?”, “Est-ce que les musulmans veulent de la démocratie et des autres valeurs occidentales?”, “Que doit être le rôle de l’Occident?” se posent.
Le printemps arabe a vu la tenue de nombreuses manifestations sous la bannière de l’Islam et de nombreux experts occidentaux se préparent déjà à l’idée que la Oumma arrachera le pouvoir décisif dans la région.
Dans cette quête de réponses et de solutions, le modèle de gouvernance turque s’est vu attiré beaucoup de publicité. Ce modèle de gouvernance a été loué par de nombreux politiciens occidentaux et laïques qui pensent que l’incorporation de quelques lois islamiques au sein d’un modèle laïque est quelque chose avec lequel l’Occident peut co-exister, et ils souhaiteraient voir ce système reproduit dans les autres pays musulmans.