samedi 17 septembre 2011

Le problème du travail n’existe pas en Islam

Première Version. Ce texte est extrait du livre "Le Système Economique de l'Islam" écrit par le savant moujtahid et fondateur de Hizb ut-Tahrir, Taqiudin an-Nabhani.

Le système capitaliste en économie est appliqué dans le monde occidental et il fut appliqué en Russie avant le règne du partie communiste (ce texte fut écrit pendant la guerre froide). Parmi les principes de l’idéologie capitaliste, il y a la liberté de propriété de laquelle découle le traitement abusif des employés par les propriétaires, c’est à dire l’abus des travailleurs tant qu’il existait un commun accord et tant que la théorie de la responsabilité prévalait sur eux. Les travailleurs subissaient le mal, l’injustice et l’exploitation de leurs sueurs et efforts de la part des employeurs. Lorsque la pensée socialiste parut et appela à la justice pour l’employé, elle émergea sur la base de résoudre les problèmes des travailleurs, pas sur la base de prendre en compte le contrat d’embauche. Par conséquent le socialisme est venu avec des solutions pour donner justice aux travailleurs, en déterminant le temps de travail, le salaire du travailleur, guarantir son loisir, etc. Ainsi ça anéantit la théorie de la responsabilité et ça démontra l’incompétence de cette théorie à résoudre les problèmes. En conséquent les juristes du droit occidental furent obligés à modifier leurs opinions du concept de responsabilité, afin que la théorie de la responsabilité pût faire face aux problèmes; ainsi ils introduisirent des amendements afin de préserver leur théorie. Furent introduits dans le contrat de travail des principes et des règles visant à protéger les travailleurs et à leur octroyer des droits qu’ils n’avaient pas auparavant comme le droit de s’assembler, le droit de former des syndicats, le droit de grève, en plus de leur donner des primes de retraite ou compensation etc. bien que le texte de la théorie de la responsabilité ne permet pas de tels droits.

mercredi 7 septembre 2011

Comment un futur Khilafah réagira à la famine en Somalie?

par AbdulKarim Newell, traduit de l'anglais

La Oumma Islamique est une et sa souffrance est une. Le Messager d’Allah salalahou alaihi wa salaam a dit « L’exemple des croyants dans leur amitié, leur miséricorde et leur compassion, est comme l’exemple d’un corps qui, lorsqu’un des ses membres est affecté par une maladie, se trouve entièrement touché par la douleur et la fièvre. » [Boukhari et Mouslim]

Les richesses dont dispose le monde musulman notamment avec ses ressources naturelles abondantes sont vastes. Il n’y a nul besoin de dépendre de l’aide des États-Unis, de l’ONU et d’autre puissances occidentales. Le Khilafah, en fait, se doit d’être au premier rang des états qui aident et qui ne reçoivent pas.

Le Prophète salalahou alaihi wa salaam a dit « La main qui donne (litt. la main haute) est meilleure que la main qui reçoit (litt. la main basse) et commence par ceux dont tu as la charge! La meilleure des aumônes consiste à faire don du superflu. Celui qui fait montre de retenue, Dieu le rend digne, et celui qui se passe d'autrui, Dieu le met au-dessus du besoin. » [Bukhari et Muslim]

En 1845, la Grande Famine en Irlande entraîna la mort de plus d’un million de personnes. Le sultan ottoman de l’époque, le Khalifah Abdoul Majid I, déclara son intention d’envoyer 10.000 sterling aux paysans irlandais mais la reine d’Angleterre Victoria (l’Irlande était à l’époque sous domination britannique) demanda au sultan une aide seulement de 1.000 sterling car elle avait envoyé elle-même une aide de 2.000 sterling. Le sultan envoya donc les 1.000 sterling mais il aussi envoya secrètement trois bateaux pleins de nourriture. La justice britannique essaya de bloquer les bateaux, mais la nourriture arriva au port de Drogheda et fut laissé là-bas par les marins ottomans. En raison de cela, le peuple irlandais, particulièrement les habitants de Drogheda, restent à ce jour liés d’amitié aux turques.