lundi 30 juillet 2012

La Libye : Un avenir incertain

Les Libyens se sont rendus aux urnes le 7 Juillet, pour élire un premier ministre, un conseil des ministres et un pouvoir constituant qui sera chargé de rédiger une nouvelle constitution. C’est la première fois depuis les récents événements et depuis l'éviction de Mouammar Kadhafi.

Dans la foulée suivant la chute de Kadhafi et de son régime, la Libye n'avait aucune autorité politique centralisée. Le pays a encore du mal à se remettre de la guerre contre Kadhafi qui dura de longs mois, car ni le Conseil National de Transition (CNT), ni le gouvernement de transition formé en Novembre 2011, n’ont jamais réellement constitué une autorité légitime. La puissance reste entre les mains des milices armées, mais celles-ci ne sont pas assez puissantes pour agir telle le ferait une force militaire nationale. La communauté internationale a longtemps considéré le CNT comme l'embryon du futur État libyen. Les rapports des médias rapportent que l'administration technocratique intérimaire est actuellement en négociation pour des contrats avec des entreprises occidentales.

mercredi 25 juillet 2012

Le gouvernement irakien : "On ne peut pas aider les réfugiés syriens"


Le gouvernement irakien a affirmé vendredi 20/07/2012 qu'il ne peut pas prêter main forte aux réfugiés syriens souhaitant fuir leur pays pour rejoindre l'Irak.
Ali al-Dabagh, le porte parole du gouvernement irakien a déclaré à la chaîne de télévision irakienne officielle : « nos frontières sont dans une zone désertique et on ne peut pas aider les réfugiés à cause de la situation sécuritaire ».

La décision du régime irakien d'abandonner les réfugiés syriens est un choix entièrement politique non lié à la situation logistique. Cet acte est à l'image de ceux des autres gouvernements liés au régime syrien, qui ont pour but d'étouffer le peuple syrien à l'intérieur et à l'extérieur du pays afin de lui faire accepter le plan de Kofi Annan, qui vise à empêcher la chute du pouvoir syrien.

jeudi 19 juillet 2012

Le président égyptien accueille la secrétaire d’État américaine


Le président égyptien Mohammed Morsi a accueilli la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton
à la capitale égyptienne Le Caire. Clinton a affirmé de nouveau « le soutien puissant des États-Unis » pour la transition démocratique en Égypte.
Clinton a affirmé dans une conférence de presse commune avec son homologue égyptien Mohammed Kamel Omar : « je suis venue au Caire pour affirmer encore une fois le soutien des États-Unis pour le peuple égyptien et la transition démocratique »

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Depuis un an et demi, la secrétaire d’État américaine, à l'image des autres organismes politiques et militaires, met en place tous les scénarios et les stratèges possibles pour détourner la révolution égyptienne de sa volonté de faire chuter le système politique tyrannique lié aux États-Unis.

vendredi 13 juillet 2012

Le roi du Bahreïn flatte l'Amérique pour son apport sécuritaire dans le Golfe


Le 5/7/2012, le roi du Bahreïn, Hamad Ben Issa al-Khalifa a envoyé une lettre au président américain Obama afin de le féliciter pour la fête de l'indépendance américaine. Le roi affirme dans sa lettre : « Cette occasion me permet d'affirmer que la relation entre le royaume du Bahreïn et les États-Unis est un lien stratégique basé sur le respect et l'intérêt commun. L’Amérique est devenue aujourd'hui un partenaire principal pour assurer la sécurité et la stabilité de la région du Golfe ». Cette relation entre les deux pays n'est pas équilibrée car l'Amérique a forcé le régime du Bahreïn à accepter une base pour la cinquième flotte américaine , située à Manama. Cette base permet d'imposer l'hégémonie américaine dans le Golfe et l'océan indien.

samedi 7 juillet 2012

Le système démocratique est un mauvais système à l'image du chef du gouvernement. Les jours de la démocratie se sont achevés et le temps du Khalifah est venu

Communiqué de presse

La haute cour du Pakistan a décidé du renvoi de Redha Gilani du poste du chef du gouvernement le 19 juin 2012, suite aux accusations de corruption le concernant. Les crimes de Gilani ne sont pas limités à la corruption, car il est à l'image des autres dirigeants qui ont appliqué de centaines de lois capitalistes impies pour détourner les richesses de la Oumma, pour interdire la population d'avoir recours aux besoins de base, de bénéficier de la sécurité et pour l’empêcher d'appliquer la religion islamique. Lui et d'autres traîtres de l'état pakistanais ont négligé les lois islamiques qui permettent de faire revenir cette Oumma à sa place réelle, à la tête de l'humanité, comme elle le fut durant de longs siècles au sein du Khalifah. Si la haute cour jugeait avec la loi islamique au Pakistan, aucun dirigeant ne resterait à sa place que ça soit Kiyani et Zerdari. Ce système démocratique impie ne peut pas être réformé par la mise en place d'un nouveau dirigeant même s'il est intègre. Par exemple, la prise de pouvoir d'un dirigeant intègre chrétien ou hindou ne peut pas rendre sa direction de la prière juste, même s'il passerait soixante ans à prier.

La démocratie au Pakistan est en fin de vie et la tentative des dirigeants de prolonger sa durée de vie par des affaires dramatiques ne fera pas dévier l'attention du peuple car ce dernier n'a pas de lien avec ce système et il n'est pas inquiet de savoir quel dirigeant viendra ou partira au sein de ce système. Cette période actuelle dans toute la planète est pour l'islam et l'état du Khalifah, de la Tunisie à la l'Indonésie, de la Syrie au Bangladesh, les gens demandent le Khalifah. Il est actuellement venu le temps pour les chefs militaires sincères de donner la force à Hizb ut-Tahrir pour établir l'état du Khalifah avec lequel les attentes de la Oumma seront atteintes.

Chahzab Sheikh
Porte parole adjoint de Hizb ut-Tahrir Pakistan

30 Rajab 1433
20/06/2012