Le chef de l'agence du renseignement
militaire américain, le lieutenant-général Ronald Burgess a
visité l'Égypte le 13 mars 2012 pour un voyage qui a duré
plusieurs jours. Cette visite est intervenu dans ce contexte
particulier au sein de la région et dans le cadre des liens actuels
entre Washington et Le Caire. Le responsable américain et son équipe
qui sont venus du Bahreïn rencontrèrent de nombreux responsables
locaux afin de traiter de l'évolution de la situation dans la
région, en particulier en Syrie. Ces rencontres abordèrent le
maintien de la relation commune entre les deux pays, le future de la
coopération militaire et également la problématique des
organisations américaines accusées de recevoir un financement de
l'étranger. Cette péripétie a détérioré la relation entre Le
Caire et Washington.
Le Comité miliaire égyptien a prouvé
depuis un an, après la révolte, qu'il agit en fonction de la vision
américaine pour l'Égypte. Il n'a pas dévié de la voie de
Moubarak. Au contraire, il a veillé à garder la mainmise américaine
par différentes voies dont l'alliance avec certains groupes dits
modérés, dont la participation politique a été acceptée par les
États-Unis. Ceci a permis la maintien du régime laïc en Égypte et
ceci aide le comité militaire pour qu'il réalise les intérêts des
États-Unis en toute sécurité.
Le Comité militaire égyptien fut lié
avec les organisations américaines d'espionnage qui sont actives en
Égypte. A la tête de ces organisations, il y a « Freedom
House » qui agit selon l'agenda de la CIA. La relation du
Comité miliaire avec ces organisations fut si forte au point qu'il
exerça des pressions pour que l’appareil judiciaire égyptien
abandonne la poursuite de envers elles.
Il est triste de voir les révélations
de la presse traitant de l'implication des figures « modérées »
pour trouver une issue garantissant la mise en liberté des membres
de ces organisations et leur envoie vers les États-unis en toute sérénité.
La visite du général américain au
Caire affirme la volonté de solidifier la collaboration entre les
États-Unis et ses alliés du Comité miliaire puisque ce dernier a
prouvé sa soumission aux ordres américains. Ceci est attesté par
le fait qu'il protège les frontières sud de l'État juif, qu'il lui
livre du gaz au prix le plus bas. Par contre, dans le même temps, la
population de Gaza est privée d'électricité et le passage maritime
est ouvert aux navires iraniens pour qu'il livrent à la Syrie tout
le matériel de guerre.
Ceci est la situation du pouvoir
égyptien et il est impossible d'accepter cela après tous les
sacrifices du peuple d'Égypte pour se libérer de l'ancien régime
de Moubarak. Le changement réel n'aura lieu en Égypte qu'en
remplaçant la base du pouvoir et en mettant en place une nouvelle
politique tirée de la Loi islamique. Dans le même temps, aura lieu
la libération de la mainmise américaine et de sa politique pour que
l'Égypte retrouve son indépendance politique et garantisse la
justice pour le peuple. Le véritable changement nécessite dans un
premier temps de se libérer des mains du Comité militaire pour se
diriger vers les sincères parmi les généraux égyptiens afin
qu'ils s'opposent aux ennemis des révolutions. Ensuite, ils doivent
s'unir avec les sincères du peuple d'Égypte qui œuvrent pour le
Khalifah pour appuyer le gigantesque projet islamique représenté
par le rétablissement du Khalifah.
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