Le
coordinateur spécial américain de la transition au Moyen-Orient,
William Taylor a avoué le 31 janvier 2012 lors d'un entretien avec
le journal tunisien Assabah, que Washington verse des sommes
d'argent importantes au parti tunisien Ennahdha. Il a également
affirmé que les relations entre l'administration américaine et le
parti Ennahdha date de plusieurs années, exactement depuis
l'administration Bush fils. William Taylor dit : « La
relation entre les États-Unis et le parti Ennahdha ne date pas
d'aujourd'hui » ajoutant que « l'administration
américaine a établi des liens avec le parti sous le gouvernement
Bush fils ».
Le
coordinateur spécial américain pour la transition au Moyen-Orient a
affirmé que la relation entre Washington et le parti Ennahdha s'est
manifestée par le déroulement de pourparlers entre les deux camps
jusqu'à atteindre le versement d'aides financière. Taylor a affirmé
que ces versements concernent d'autres partis, sans les citer et
sans préciser les pays concernés : « Washington a des
liens avec les responsables islamistes des différents pays de la
région, comme la Tunisie, l’Égypte et d'autres pays ». Le
diplomate américain a précisé que ses relations sont toujours
existantes.
Les
responsables du parti islamiste Ennahdha ont affirmé de nombreuses
fois leur attachement à la démocratie et leur refus d'appliquer
l'islam. Le fondateur du parti Rached Ghannouchi a exprimé
publiquement à de nombreuses reprises son opposition au Khilafah et
ses convictions pour la démocratie laïque. Lors de sa visite aux États-Unis le 30 novembre 2011, Rached Ghannouchi a défendu
au Washington Insitutue le fait que "l'islam démocratique et
l'Islam modéré lutteront contre le terrorisme dans la région".
Au forum
économique de Davos le 27 et 28 janvier 2012, Rached Ghannouchi a
affirmé avec culot « que depuis un siècle, le monde musulman
avait un rêve qui est de concilier islam et démocratie, et que
ces révolutions vont dans ce sens».
Quant au
premier ministre tunsiein, Hamadi Jebali, il a demandé aux
financiers et aux pays occidentaux de « soutenir la démocratie
naissante dans le pays ». Et lors de ce même forum, le ministre des
affaires étrangères tunisien, Raif Abdessalem, déclara :"Nous
confirmons en Tunisie à travers la réalité qu'il est possible
d'être arabe, musulman et démocrate".
Et enfin, 15
févirer 2012 après une réunion d'un commission militaire commune
tuniso-américaine, le ministre de la défense tunisien, Abdelkrim
Zbidi, a appelé à une coopération accrue avec les États-Unis pour
aider à garder les frontières de son pays.
Les
positions du parti tunisien Ennahdha et du gouvernement tunisien sont
très dangereuses et démontrent que la révolution n'a pas eu lieu.
Ces gouvernants de la Tunisie s'opposent totalement à la volonté du
peuple en maintenant des liens très graves avec les impérialistes
occidentaux, qui ont soutenu Ben Ali jusqu'au dernier moment.
Les
nouveaux responsables tunisiens persévèrent dans le colonialisme en
adhérant à la laïcité, à la démocratie et au capitalisme à
l'image de leurs prédécesseurs. Pire, ils multiplient les
déclarations pour s'opposer aux musulmans qui veulent la reprise de
la vie islamique par la restauration du Khilafah en les qualifiant de
« terroristes refusant la démocrate ».
Le
changement ne peut se faire que par un arrêt immédiat de tout lien
avec l'Occident impérialiste et par la restauration d'un État
appliquant l'islam pour sortir les hommes de l'adoration des
créatures vers l'adoration du Créateur.
« Et ne vous penchez pas vers les injustes : sinon le Feu vous atteindrait. Vous n'avez pas d'alliés en dehors d'Allah. Et vous ne serez pas secourus » (Sourate 11, Verset 113)
« Ô
croyants ! Ne trahissez pas Dieu et le Messager. Ne trahissez pas
sciemment la confiance qu’on a placée en vous » (Sourate 8, verset 27)
Abou Khaled
La
source sur les propos du diplomate américain :
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