samedi 18 février 2012

Tunisie : le gouvernement demande l'aide militaire américaine


Le ministre de la défense tunisien, Abdelkrim Zbidi, a appelé à une coopération accrue avec les États-Unis pour aider à garder les frontières de son pays. M. Zbidi a fait cette demande mercredi 15 févirer 2012 après une réunion d'un commission militaire commune tuniso-américaine. Cette commission a discuté d'une formation accrue entre les deux pays et d'un soutien logistique américain pour les forces de la nation nord-africaine. Les troupes tunisiennes se sont récemment affronté avec des combattants liés à des militants de la Libye voisine. Il y a aussi eu des escarmouches avec des groupes soupçonnés d'avoir des liens avec les combattants d'Al-Qaïda qui sont actifs dans le désert au sud de la Tunisie.

Commentaire :

Ces déclarations du ministre de la défense tunisienne sont très dangereuses car il demande l'ingérence étrangère en Tunisie. Le ministre demande officiellement l'aide de l’État américain qui occupe les terres islamiques et mène une guerre sans relâche contre l'islam. L'on constate la continuité de la collaboration avec l'Occident au sein du gouvernement tunisien malgré les tentatives de faire croire au changement, qui n'est pour le moment qu'un changement de têtes avec le départ du clan Ben Ali-Trabelssi. La laïcité, le capitalisme et la démocratie sont encore à la tête de l’État et tout changement en terre d'islam ne peut se faire que par l'abandon du système occidental basé sur la négation de la religion et l'instauration du Khilafah appliquant la Loi de Dieu et repoussant les ennemis de l'islam.
"Et ne vous penchez pas vers les injustes : sinon le Feu vous atteindrait. Vous n'avez pas d'alliés en dehors d'Allah. Et vous ne serez pas secourus." (Sourate Houd Verset 113)
Article du New York Times en anglais 

mercredi 15 février 2012

Les dirigeants libyens se rabaissent devant l'Occident au nom de l'Islam modéré, pour tenter de récupérer l'argent volé

Malgré que le gouvernement libyen a fait bénéficier aux entreprises européennes le pétrole du pays et a a fait de son mieux pour rassurer l'Occident qu'il est un régime Islamiste modéré, l'Occident détient encore à peu prés les 100 milliards de dollars volés par l'ancien régime.
Moustafa 'Abd el-Jalil, le chef du CNT (Conseil national de transition) a déclaré le 03/02/2012 à propos de l'argent gelé à l'extérieur de la Libye : « 6 milliards d'euros seulement ont été rendus sur les 100 milliards d'euros de l'argent libyen à l'étranger »

'Abd el-Jalil a rassuré l'Occident qu'il gouvernera avec l'Islam modéré qui a vocation de préserver les intérêts des états occidentaux : « L'islam modéré gouvernera en Libye ou sera organisé des élections en juin pour choisir les membres de l'assemblée constituante», et il a ajouté « L'Islam modéré sera à la tête de ce pays, 90% des libyens veulent un islam modéré et il y a 5% de libéraux et 5% des fondamentalistes [musulmans] » selon ses dires.
On aperçoit donc que malgré les concessions et le rabaissement des nouveaux dirigeants, au nom de l'Islam modéré, malgré les investissements et les avantages colossaux dont bénéficient les entreprises occidentales, l'Occident ne rend qu'une infime partie de l'argent qu'il détient.

Article original de Ahmed al-Khatwani

samedi 11 février 2012

Le Code Pénal en Islam

Le texte original est un chapitre du livre arabe ‘Al Fikr al Islami’ (La Pensée Islamique), écrit par le Sheikh Mohammed Mohammed Ismael Abdouh, qui fut Maître de conférence à l’Université Égyptienne (maintenant appelée Université du Caire).

Allah soubhanahou wa ta’alaa a légiféré les punitions en Islam en tant que moyens de dissuasion et de consolation. Ce sont des moyens de dissuasion afin qu’elles dissuadent les gens de commettre des crimes. Ce sont également des moyens de consolation car elles annulent pour le musulman le châtiment d’Allah soubhanahou wa ta’alaa le Jour du Jugement.

Le fait que les punitions en Islam sont des moyens de dissuasion est établi par le texte du Qu’ran. Allah soubhanahou wa ta’alaa dit:

“Et il y a la vie pour vous dans le qisaas (talion), ô vous doués d’intelligence” (Traduction du Sens du Qu’ran, Al Baqara 179)

samedi 17 décembre 2011

Le programme nucléaire iranien: entre rhétorique et réalité

par Adnan Khan

Des fuites ont une fois de plus paru dans la presse faisant état d’une possible attaque aérienne contre les installations nucléaires iraniennes. Ces divulgations ont été ébruité à l’occasion de la publication prochaine du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Bien que j’ai adressé précédemment le problème nucléaire entre l’Iran et les États-Unis, j’ai pensé qu’avec cette montée de rhétorique il serait approprié de revenir sur le sujet.

Il est bon de rappeler que ce durcissement actuel se produit au moment où le prochain rapport de l’AIEA sera très bientôt publié. Le rapport dira très vraisemblablement ce qu’elle a maintenu dans les rapports précédents, mais cette fois de manière plus explicite, que l’Iran est bel et bien en train de développer activement un programme nucléaire.

samedi 3 décembre 2011

L’abandon de la mentalité capitaliste est une nécessité pour un véritable changement du monde arabe

La semaine dernière j’ai participé à un débat sur le future du Moyen-Orient. Ce fut une réunion animée au quelle ont participé des intervenants de points de vue extrêmement différent face à une audience intelligente et décomplexée.

Je ne m’attendais pas à ce que tout le monde soit d’accord sur les sujets que nous allions aborder, en particulier sur la nature et le rôle de l’Islam au Moyen-Orient.

En revanche, je fus surpris par les opinions polarisées dans la salle entre, d’un coté, ceux qui cherchent des idées fraiches à comment pouvoir résoudre une partie des problèmes complexes humains du monde et les autres qui semblent considérer tout remise en question des normes contemporaines comme étant non naturelle, infaisable et inopportun. Ce deuxième groupe semble tenir sacré des institutions telles que l’état nation, l’économie néolibérale, la politique laïque ainsi que le rôle d’institutions internationales comme l’ONU, le FMI et la Banque Mondiale.

dimanche 13 novembre 2011

Décryptage du modèle turque

par Adnan Khan
article original en anglais
http://www.khilafah.com/index.php/concepts/political-concepts/12934-deciphering-turkeys-model-of-government

Le printemps arabe signe la fin des systèmes de gouvernance dictatoriaux et autocratiques qui règnent sur le monde musulman depuis la Première Guerre mondiale. Ces régimes de tyrannie furent mis en place au Moyen-Orient bien avant que les Moubaraks et Ben Alis arrivèrent au pouvoir. Durant la plupart des cent dernières années, l’Occident a soigneusement mis en place un status quo politique fondé sur leur intérêts. Avec l’échec de leurs vieilles politiques coloniales, les puissances occidentales ont tournés leurs attentions vers l’exportation des valeurs occidentales telles que le démocratie et la liberté vers le monde musulman.

Les soulèvements dans le monde musulman ont démontrés que les vieilles idées d’apathie politique et de manque d’ambition politique du monde musulman étaient en fait des mythes. La question n’est plus de savoir si le Oumma désire un changement mais plutôt quel type de changement désire-t-elle. Des questions comme “Par quel système la Oumma désire-t-elle vivre?”, “Est-ce que les musulmans veulent de la démocratie et des autres valeurs occidentales?”, “Que doit être le rôle de l’Occident?” se posent.

Le printemps arabe a vu la tenue de nombreuses manifestations sous la bannière de l’Islam et de nombreux experts occidentaux se préparent déjà à l’idée que la Oumma arrachera le pouvoir décisif dans la région.

Dans cette quête de réponses et de solutions, le modèle de gouvernance turque s’est vu attiré beaucoup de publicité. Ce modèle de gouvernance a été loué par de nombreux politiciens occidentaux et laïques qui pensent que l’incorporation de quelques lois islamiques au sein d’un modèle laïque est quelque chose avec lequel l’Occident peut co-exister, et ils souhaiteraient voir ce système reproduit dans les autres pays musulmans.