dimanche 13 mai 2012

Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki honorés par l'élite britannique

Le groupe de réflexion britannique Chatham House , connu officiellement sous le nom de «l'Institut Royal des Affaires Internationales », a sélectionné les tunisiens Rached Ghannouchi(chef du parti Ennahdha) et Moncef Marzouki(président tunisien) pour l'obtention du prix Chatham House 2012. Cette nomination des deux politiciens tunisiens est justifiée selon  Chatham House  « pour les compromis qu'ils ont obtenus au cours de la transition démocratique en Tunisie. Représentant les deux faces d'une même médaille, ils ont ensemble assuré que la Tunisie demeure à la fine pointe de la nouvelle vague démocratique au Moyen-Orient et Afrique du Nord selon l'organisation britannique.

Ghannouchi a également été consacré comme l’un des « 100 penseurs les plus influents de l'année 2011» par la revue américaine Foreign Policy, fondée par Samuel Huntington, le théoricien du choc des civilisations.

Ces distinctions des organismes occidentaux attestent de la gravité de la trahison des deux politiciens tunisiens envers l'islam et les musulmans au profit de l'occident laïc et capitaliste. En effet, les politiciens tunisiens agissent comme si le peuple musulman de Tunisie ne s'était pas révolté contre le régime laïc de Ben Ali. Ce dernier avait pour fonction principale auprès de l'occident de combattre « l'islamisme » par la force, tandis que les nouveaux dirigeants tunisiens ont pour mission de préserver la laïcité et la démocratie occidentale face au retour de l'islam.

ياأيها الذين آمنوا لا تتخذوا اليهود والنصارى أولياء بعضهم أولياء بعض ومن يتولهم منكم فإنه منهم إن الله لا يهدي القوم الظالمين
« Croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens : ils sont alliés les uns des autres. Quiconque, parmi vous, s'en fera des amis, finira par être des leurs. Dieu ne saurait guider les pervers » (Coran 5/51)

أم لهم شركاء شرعوا لهم من الدين ما لم يأذن به الله
« Ou bien auraient-ils des divinités qui aient institué pour eux une religion que Dieu n'a point sanctionnée ? » (Coran 42/21)

Abou Khaled


17 Jamadi al-Thani 1433
8/05/2012





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