Les Libyens se sont rendus aux urnes le
7 Juillet, pour élire un premier ministre, un conseil des ministres
et un pouvoir constituant qui sera chargé de rédiger une nouvelle
constitution. C’est la première fois depuis les récents
événements et depuis l'éviction de Mouammar Kadhafi.
Dans la foulée suivant la chute de
Kadhafi et de son régime, la Libye n'avait aucune autorité
politique centralisée. Le pays a encore du mal à se remettre de la
guerre contre Kadhafi qui dura de longs mois, car ni le Conseil
National de Transition (CNT), ni le gouvernement de transition formé
en Novembre 2011, n’ont jamais réellement constitué une autorité
légitime. La puissance reste entre les mains des milices armées,
mais celles-ci ne sont pas assez puissantes pour agir telle le ferait
une force militaire nationale. La communauté internationale a
longtemps considéré le CNT comme l'embryon du futur État libyen.
Les rapports des médias rapportent que l'administration
technocratique intérimaire est actuellement en négociation pour des
contrats avec des entreprises occidentales.