Le
président égyptien Mohammed Morsi a accueilli la secrétaire d’État
américaine Hillary Clinton
à la
capitale égyptienne Le Caire. Clinton a affirmé de nouveau « le
soutien puissant des États-Unis » pour la transition
démocratique en Égypte.
Clinton
a affirmé dans une conférence de presse commune avec son homologue
égyptien Mohammed Kamel Omar : « je suis venue au Caire
pour affirmer encore une fois le soutien des États-Unis pour le
peuple égyptien et la transition démocratique »
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Depuis
un an et demi, la secrétaire d’État américaine, à l'image des
autres organismes politiques et militaires, met en place tous les
scénarios et les stratèges possibles pour détourner la révolution
égyptienne de sa volonté de faire chuter le système politique
tyrannique lié aux États-Unis.
L'administration américaine a pour
but de faire accepter au peuple égyptien le seul changement du
président tout en préservant les fondations du pouvoir tyrannique
tel qu'il est, soit,un pouvoir ne jugeant pas avec la Loi de Dieu et
dont la souveraineté revient à la Constitution qui s'oppose à la
législation islamique. Ce même pouvoir reste sous l'autorité des
États-Unis impie qui a la mainmise sur le conseil miliaire égyptien,
qui impose au peuple un système occidental capitaliste au sein
duquel le dirigeant est lié au Taghout de l'état civique laïc. Ce
dirigeant reste lié à la trahison des accords internationaux avec
le traité de Camp David à la tête, protégeant les frontières sud
de l'état juif, et gardant la force réelle du pays sous l'autorité
du conseil miliaire afin d'assurer la continuité de la mainmise
américaine à travers ses agents.
Après
tout cela, Clinton et l'administration américaine ont ressenti
l'apaisement avec le changement intervenu en Égypte, et la
continuité de la mainmise américaine, qui préserve ses tentacules
impérialistes. Clinton est venu signifier la joie du résultat des
efforts américains en Égypte qui correspondent à ses attentes
jusqu'à maintenant après tant d'énergies.
La
transition démocratique que désigne Clinton signifie en réalité
que le système politique en Égypte reste lié à la volonté
américaine, que le dirigeant soit un démocrate ou un dictateur
comme cela se passe au Pakistan. Ce dernier pays a observé le
changement de la dictature à la démocratie comme l'a souhaité les
États-Unis avec le même résultat au bout, la soumission et la
subordination.
Est-ce
pour cela que les égyptiens sont sortis pour élire les islamistes ?
Les
bulletins de vote n'ont-ils pas exprimé la volonté des égyptiens
d'appliquer la Loi de Dieu ?
Nous
disons à l'Amérique que la carte des islamistes au pouvoir, à
condition de de ne pas légiférer avec l'islam échouera si Dieu le
veut, et la gouvernance se fera avec la Loi de Dieu tout puissant. Le
peuple égyptien constatera que le changement n'est pas atteint par
l'arrivé des islamistes et l'absence de l'islam au pouvoir. Les rues
seront remplis de nouveau par la population afin d'exiger
l'application de la Loi de Dieu, l'établissement de l’État
islamique sur les ruines du système impie à la tête de l’Égypte.
Le
bien est dans la Oumma de Mohammed ( صلى
الله عليه وسلم
)
jusqu'au jour du jugement dernier
Ecrit par Abou Bassel
Al-Qods
27 Sha'ban 1433
17/07/2012
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